And now
And now, ladies and gentlemen
let me introduce to You
the one and only Balafon*
Déplaçons cet X élégamment afin de commencer ... (encore !) ...
l'exposition du maître.
De mon maitre. (63 ?)**
Regardez-moi ce grand costaud !
Cette prestance, taillé en V, et ces plaquettes de chocolat.
Maître, mmmaîaîaîaître, j'en bêle.....
"Je vous installe, permettez que je vous installe,
vous allez voir, vous allez être bien .... Je vérifie que tout va bien.
Avec mes battes."
Vous reprendrez bien un peu de mésanges.
Mon maître me demande:
- Et toi ! Quelle est ta musique ?
Rare
j'évide
évidence
j'ai vécu
dense
j'évacue
C'est des bouts de Tsoin - Tsoin (de Luxe) ***
Et je rejoins les mésanges
Ici, ici, ici, ici
ici, ici, i
C'est la saison des territoires.
Ici, ici, ici, ici,
ici, ici, i.
Je zinzinule sur les lames, à chaudes lames.
Encore
Encore
Encore une
Encore une
Encore une nuit passée
Où je
Ne t'ai pas crié
Des " je t'aime imbécile"
Des " je t'aime imbécile"
Des " je t'aime imbécile"
Alors là je m'avance vers vous pour éclairer un point grammatical qu'on peut ne percevoir qu'à l'oral.
Regardons cette expression, "je t'aime imbécile"
Est-ce que je m'adresse à cette personne en la traitant d'imbécile ? dans ce cas je vous montre.
Ou est-ce "je t'aime" qui est prononcé d'une manière imbécile ?
Je vous montre.
Au bout de trois essais, je me rends compte que je ne suis pas doué pour le théâtre.
Voilà qui est clair.
Mais à propos de grammaire, cette citation de Nietsche (z ?)
« La 'raison' dans le langage: ah ! quelle vieille femme trompeuse ! je crains bien que nous ne nous débarrassions jamais de Dieu, puisque nous croyons encore à la grammaire.»
Qu'y dit coume na dans " Le crépuscule des idoles"
Qu'y dit coume na.
Euh !
Moi qui suis athée tendance Bakounine :
« Et si vraiment Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. »
Revenons à nos imbéciles.
Suis-je résigné
Ou alors est-ce si facile ?
Suis-je résigne
Ou alors est-ce si facile?
Suis-je résigné
Ou alors est-ce si facile?
cile, cile,cile.
Au cas où vous n'auriez pas compris. et ça recommence.
Encore
Encore
Encore une
Encore une
Encore une nuit passée
Où je
Ne t'ai pas crié
Des " je t'aime imbécile"
Des " je t'aime imbécile"
Des " je t'aime imbécile"
Dernières flammes
Derniers feux de l'âme
De la mélodie, vieille mélodie
Vague à larmes
Dernières flammes
Derniers feux de l'âme
De la mélodie, vieille mélodie
Vague à larmesEt que pin-pon sur le balafon
Et je pars en alarme pin-pon muni de claquements de langue.
Je joue une phrase, je m'arrête ! un silence !
Je repars en arrière pour retrouver cette traînée de sons.
Je l'ai pas déjà dit, çà ?
* Sers Jean ! Pépère....
** « Pierre Dac : mon maître 63 » (Cherche Midi)