Tais-toi ! Mais ne dis rien !
Il y a aussi dans l'improvisation, une notion de risque importante, notamment celui de ne pas recevoir l'approbation des personnes qui écoutent (les spectateurs, les auditeurs) parce qu'on n'improvise jamais réellement tout seul, on est toujours inscrit dans une culture, je pourrais ajouter, une dynamique interactionnelle.
Et ... cette dialectique subtile entre
" la perte du contrôle et le contrôle de la perte"
entre l'inscription dans une culture donnée, dans une rationalité établie et le jeu avec la limite, le point de non-retour.
C'est pourquoi je suis borborygmiste !
Arrêter de penser qu'on va jouer
quelque chose.
Se laisser influencer par l'autre
être perméable
jusqu'à l'oubli
et reprendre son rêve
à tout moment.
Et si comme le disait André Velter*:
"Qui veut avoir vue sur la vision met son œil dans sa poche"
(Rassurez-vous, ce n'est que de la poésie)
Je dirai à sa manière:
"Qui veut avoir ouïe sur l'audition met son oreille dans sa ... dans sa... euh!"
(Vive l'approche polysémique!)
Ah ! L'ouïe !
L'ouïe XIV
Reste droit
Reste de roi
Le port altier
Ouiiiiiiii !
grouik
Une scottishe scandinave
Qui me hante depuis 50 - 40 - 50 ans
Car hantant
Sein qu'entend
Ka rante sein K and
Les violons suédois:
- Nan ! c'est une mazur Ka !
Les verbes défectueux (Défèques-tu ? ...euh !)
- Limander, premier groupe
Ex: Qui limande Jarreau?
Comptine
L'art se nique
La mère poule
Le père moule
L'abeille coule
Elisabeth Caumont: "Le funk du bègue
Et pour conclure
La musique d'objet c'est bien.
Mais je fais aussi de la musique de sujet.
Et puis que penser de la musique du
complément d'objet voire de
l'attribut du complément d'objet ?
Le gras, mais rien d'autre.
Le gras, c'est rien, j'insiste
insisté-je.
Poulain affolé,
la musique m'a toujours échappé,
me tombe des mains.
Du coup, rien dans les mains.
Et spectacle pour insomniaques.
Ce que j'aime dans la musique
c'est le silence.
Et y a-t-il un silence intérieur possible ou
le silence est-il un hors sujet ?
* André Velter: "L'Arbre- Seul" (Gallimard)